Matériel individuel

Le club met à disposition des baudriers, des dégaines et quelques paires chaussons. Cependant et surtout depuis que les règles sanitaires liées au COVID s’appliquent, il est fortement recommandé que chacun ait son matériel personnel.
Cette page a pour but d’aider à bien le choisir.

Les photos sont choisies à titre d’exemple, ce dossier n’est pas un comparatif et nous ne vendons pas ces produits.

La tenue

La tenue doit permettre les mouvements amples sans venir s’accrocher aux prises, ni gêner le port du baudrier. Les vêtements étroits et élastiques sont donc à privilégier. Ils doivent de préférence couvrir les genoux et éventuellement les coudes pour éviter les égratignures. Les cheveux longs doivent être attachés pour ne pas se prendre dans l’appareil d’assurage.

Les Chaussons d’escalade

La taille doit être ajustée. C’est le critère le plus important. Un chausson trop large baille et ne permet pas de prendre de bons appuis. Un chausson trop étroit n’est pas supportable au bout de quelques minutes. Si les vendeurs conseillent des chaussons très étroit c’est qu’ils ont la performance en tête, ce n’est pas ce dont a besoin un débutant. Il est impératif de pouvoir essayer différents modèles pour faire son choix.
La gomme doit être adhérente, éviter les chaussons à gomme très dure et glissante qu’on trouve parfois sur les modèles débutant.
La forme asymétrique et crochue aide à la performance, la forme plate est plus confortable.
La fermeture peut être à scratch, élastique ou à lacets, pas de consigne particulière tant que le chausson est bien collé au pied du talon aux orteils sans bailler quand on prend appui, ni trop serrer.

Les chaussons en cuir sont agréable à porter et ont tendance à se détendre un peu dans le temps. Par contre, n’espérez pas de relâchement avec les matières synthétiques.

Le Baudrier (ou harnais) d’escalade

Il existe plusieurs sortes de baudriers, certains sont destinés au canyoning, d’autres aux travaux en hauteur, ceux qui nous intéressent sont ceux pour l’escalade !
Ils doivent être à la norme NF EN 12277+A1 et ce doit être indiqué sur l’étiquette.

Voici les principaux critères de choix.

  • Le Pontet
    Simple : destinés aux enfants/débutants car plus simples à utiliser.
    Double : destinés aux adultes/pratiquants réguliers car plus polyvalents.
  • La ceinture
    Simple boucle : plus léger, moins de plage de réglage possible et un ajustage droite/gauche pas toujours centré en bout de réglage.
    Double boucles: un peu plus lourds, plus de plage de réglage possible et un ajustage droite/gauche toujours centré.
  • Les sangles de cuisses
    Étroites : plus léger, moins encombrant, moins confortable quand on chute ou qu’on est suspendu.
    Larges : plus lourd et encombrant, plus confortable quand on est suspendu.
    Réglage par élastique : ajustage automatique mais moins de plage de réglage.
    Réglage par boucle : ajustage manuel.
  • Modèles femme
    Adaptés aux bassins plus larges des femmes, les sangles de cuisses sont un peu plus éloignées de la ceinture, couleurs « girly ».

Le plus important est que la ceinture puisse s’ajuster fermement à la taille, au dessus des hanches. Les sangles de cuisse doivent être ajustées sans serrer, éloignées de quelques doigts de l’entrejambe, pour le confort lors des chutes. La couleur, assortie à votre tenue est une question de préférence.

Assureur (ou descendeur)

Il existe plusieurs sortes de systèmes d’assurage pour l’escalade (norme EN 15151-2, UIAA), d’autres pour le travail en hauteur, la spéléo…

  • Les huits : Simples, robustes et bon marchés. Utilisés depuis d’innombrables générations. Ils sont assez peu performants et sont interdits d’usage en salle par la FFME.
  • Les systèmes avec blocage automatique à came : Performants et chers, ils procurent une sécurité accrue à condition de bien les utiliser. Par contre, en cas de mauvaise utilisation ils deviennent inefficace, ce qui a conduit à des accidents. Ils sont déconseillés, en salle par la FFME.
  • Les tubes : Performance d’un huit amélioré, assez bon marché. C’est le système recommandé.
    Les tubes sont divisés en sous catégories, tous sont utilisables en salle.

– Tubes simples (une seule gorge): Ils permettent d’assurer sur corde simple (en salle et falaises d’une seule longueur).

– Tubes doubles (deux gorges): Ils permettent en plus d’utiliser des cordes à double (rappel, falaise).

– Tubes doubles réversibles (deux gorges + ancrage): Ils permettent en plus d’assurer depuis le haut des voies de plusieurs longueurs, en premier de cordée (falaise, alpinisme).

Sur un des cotés du tube, la gorge se resserre comme un V pour améliorer l’efficacité du freinage. Éviter les tubes qui n’ont pas ce système.

  • Les systèmes intermédiaires entre le tube et les automatiques : La corde se bloque sous tension par déplacement du mousqueton. Ils sont efficaces mais pas conseillés pour l’apprentissage.

Comme pour les baudriers, la couleur assortie à votre tenue n’est pas un critère primordial.

Mousqueton d’assurage :

Son rôle est de relier la corde, l’appareil d’assurage et le baudrier de l’assureur. Les deux derniers sont parfois vendus ensemble.
Le mousqueton d’assurage doit répondre au moins à la norme internationale UIAA ou à la norme européenne EN12275. Ce doit être obligatoirement marqué dessus.

Il doit pouvoir se verrouiller fermé.
Quelques conseils de choix pour un mousqueton d’assurage :

  • Préférer une forme assez large et asymétrique (D, ou poire « HMS »), éviter la forme ovale qui se met en travers à l’usage.
  • Le diamètre du métal doit être large de préférence (9mm environ) car la corde glissera de façon plus fluide qu’avec un mousqueton fin.
  • Les systèmes de verrouillage automatiques sont rassurants, mais dans un but d’apprentissage, favoriser un verrouillage manuel.
  • Certains sont équipés de système anti retournement, ils sont plus chers mais c’est un plus pour l’utilisation.

Et pour la couleur…

Magnésie (facultatif) :

Cette poudre magique permet d’absorber la transpiration des mains, pour éviter de glisser.
Elle se trouve

  • En vrac : vendu au poids, à mettre dans son sac à magnésie.
  • En sachets à mettre dans son sac à magnésie.
  • En flacon, en suspension dans l’alcool : On en met sur les mains, on frotte, l’alcool s’évapore, la magnésie reste.

En salle, la magnésie en vrac est proscrite car elle produit trop de poussière volante. La magnésie en sachet est tolérée à condition de ne pas battre les sacs comme des tapis : C’est pas en la faisant voler que c’est utile. La magnésie en flacon est ce qu’il y a de mieux pour nos bronches et il parait que l’alcool est efficace contre la transmission des virus par les mains.